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  Historique


Crée en 1964
à la Roche Blanche, l´Institut médico Educatif est installé depuis 1976 à Veyre-Monton.
Il y a longtemps déjà... là où se trouve l’I.M.E., fonctionnait un moulin à blé. Une trace subsiste, bien que couvert en partie, le bief qui traverse le terrain occupé par le C.A.T. Le bief qui longe le chemin du Chardonnet servait à l’irrigation des terres et des vergers qui entouraient le moulin. En 1862 ou 63, le moulin cessa son activité. La raison nous en reste inconnue.

En 1864, une congrégation religieuse franciscaine, basée à St-Sorlin sur Rhône, reçut de la famille Godefroy TIXIER la propriété, et s’y installa en 1865 où fut construite la chapelle. A noter pour anecdote que l’absence de croix sur cet édifice se voudrait marque d’humilité et de modestie. 

En effet, les autorités de la Congrégation, venant visiter l’endroit alors que la chapelle venait d’être érigée, la trouvèrent trop imposante. Elles auraient alors décidé d’adresser la somme importante prévue pour la dite croix aux bonnes oeuvres du Vatican. 

14 soeurs s’installèrent et accueillirent 29 petites filles et 60 adultes sourdes muettes «indigentes» de surcroît, la plupart issues du Puy de Dôme, de l’Allier et quelques «indigènes», ainsi disait-on alors. Toutes étaient internes, bénéficiaient en tout ou partie de bourses pour subvenir « un peu » aux besoins de l’institution. 

 En effet, si 7 soeurs se consacraient à l’éducation et à la formation professionnelle de ces jeunes filles - 3 assurant l’intendance, l’entretien de la maison, des vergers, la vente de pommes - 4 dites quêteuses, sillonnaient la campagne (Allier, Puy de Dôme) deux par deux pour ramener l’argent nécessaire à la vie de la maison. L’équilibre du budget était assuré par la fabrication de lingerie fine et de broderies destinées à un grand magasin de Melun et à celui nommé «Villes du Centre» à Clermont-Ferrand. 

Les changements de la société, la «crise» des vocations, l’ouverture d’établissements publics, conduisirent à la fermeture de l’établissement. Le nombre de religieuses continua à décroître. 

L’A.D.A.P.E.I. acheta l’endroit et en 1976 l’I.M.P.-P.R.O. de La Roche Blanche déménagea pour devenir l’I.M.P.-P.R.O. de Veyre devenu depuis I.M.E. L´ESAT fut créé en 1980.

 

 ET L´HISTOIRE CONTINUE ....
Texte écrit par Madame GARRIGUE - Directrice de 1989 à 2002

 

 

2003 Création du G.I.P.p (Groupe d´insertion Pré - Professionnel) jusqu´en 2014.
Le G.I.P.p constitue une passerelle intermédiaire entre l´I.M.E. et l´E.S.A.T. pour des jeunes adultes de plus de 20 ans maintenus à l´I.M.E. sous l´amendement Creton, orientés en E.S.A.T. : 7 places. 



Septembre 2014 Création d´un SESSAD Professionnel (Service d´Education Spécialisée et de Soins à Domicile Professionnel)  qui a pour mission d´accompagner les jeunes de 16 à 20 ans dans leurs projets profesionnels par le biais d´un soutien éducatif et thérapeutique : 10 places. 
 

2015 Création du G.I.S. (Groupe d´Insertion sociale) Le G.I.S s´inscrit dans le cadre d´une démarche d´accueil, d´acompagnement, de développement de l´autonomie, de socialisation pour des jeunes entre 18 et 20 ans déficients intellectuels, ayant une notification de la C.D.A.P.H. vers des structures du secteur adulte de types occupationnelles : Foyer occupationnel (FO), Service d´Accueil de Jour (S.A.J)... : 10 places

 

2018 débute la construction d’un nouvel établissement. Cette structure sera accessible, aux normes et adaptée aux besoins des jeunes accompagnés.

Insertion paysagère suivant la vue panoramique de l´entrée
 

 

Visite du chantier du futur IME


 

 

 

 

MARDI 23 FEVRIER 2021 9h

Grand jour pour tout le monde : accueil de tous les enfants dans le nouvel IME

 

 Vendredi 24 juin : Inauguration du nouvel IME
 
La Montagne

 

   
   
   

 

HOMMAGE À MONSIEUR JEAN-LOUIS PIREL

Lorsque nous avons décidé d’inaugurer cet établissement, nous avons pensé nécessaire de rappeler qu’il n’était pas arrivé là par hasard, construit pour remplacer un IME logé depuis les années 1960 dans une ancienne maison religieuse, bâtie sur 3 étages, sans ascenseur.

Un jour, le père d’une jeune fille handicapée, accueillie à l’IME décide de s’investir dans l’Association qui gère cette structure. Devenu en 1990 Administrateur de l’Adapei, responsable de cette structure, il va, à force de volonté et de patience, d’abord travailler à l’amélioration de la réponse apportée aux besoins des enfants accueillis, puis, un jour, devant l’impossibilité de proposer l’entrée en CAT d’un certain nombre de jeunes accueillis à l’IME, il va ressentir le besoin d’offrir à ces jeunes et leurs familles une prise en charge, en journée dans un type de structure innovante, plus ouverte que le Foyer Occupationnel. Pour cela, appuyé par la Directrice de l’IME, il va réunir autour de lui quelques familles intéressées par le projet. Ensemble, ils vont créer les SAJ, Services d’Activité de Jour, dont la première unité ouvrira en 2001.

Toujours Administrateur en charge de l’IME, il va continuer à chercher à améliorer les locaux, mais un jour il faut se rendre à l’évidence : ces locaux sur plusieurs étages, sans ascenseur, ne sont plus adaptés au public accueilli, il faudrait penser à le reconstruire cet Etablissement.

Il se tournera alors vers un projet de construction, et là sa patience et sa ténacité vont être mises sérieusement en difficulté : en 2013, fin du premier Contrat d’Objectifs et de Moyens signé avec la DDASS : l’autorité de contrôle autorise l’Adapei à conserver l’excédent de gestion pour l’affecter à la reconstruction d’un de l’IME. Comme vous pouvez le constater, il aura fallu beaucoup de temps pour arriver à cette magnifique réalisation. Nous avions le terrain, il fallait le rendre constructible, donc obtenir de la commune de modifier une fois, puis deux fois, le Plan d’Urbanisation. Ensuite monter un projet architectural. Nouvelle avanie : la Direction Régionale des Affaires Culturelles demande des fouilles archéologiques : bingo ! nous sommes sur un site archéologique qu’il va falloir protéger. II faut modifier les plans et négocier avec la DRAC le projet modifié. C’est enfin le lancement de la construction.  Malheureusement, entre-temps, celui qui s’était tant investi nous avait quittés, en 2017 emporté le temps d’un été, par une maladie aussi soudaine que brutale, qui ne lui aura pas laissé le temps de s’installer dans sa vie de retraité. Une vie de retraité qui était restée très active, puisque responsable de la Commission Investissements, il avait entrepris, et mené à bien,  avec son ami Michel NEBODON un véritable travail de bénédictin : rechercher, au siège et dans chaque établissement de l’Association, tous les documents concernant notre patrimoine immobilier afin de tout regrouper au siège.

ll faut encore dire que notre ami a été, pendant une vingtaine d’années, le Trésorier de notre Union Régionale Auvergne, jusqu’à la dissolution de celle-ci en septembre 2016, pour laisser place à la nouvelle structure régionale Auvergne Rhône Alpes.

Tous ceux qui ont eu la chance, et le plaisir de travailler avec lui, gardent le souvenir d’un bosseur discret, qui n’aimait pas prendre la lumière, mais sur qui on pouvait compter sans réserve.

C’est pour toutes ces années d’engagement au service de nos enfants handicapés que le Conseil d’Administration de l’Adapei a décidé de donner à ce nouvel Etablissement le nom de celui qui a tant fait pour qu’il existe :
JEAN-LOUIS PIREL.

Texte écrit par Messieurs Vincent Tisserand et Jean-Paul Astier